KOBOLD METALS OBTIENT 7 PERMIS DE RECHERCHE EN RDC

La société américaine confirme sa conquête des terres congolaises avec l’obtention récente de sept permis de recherche

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Afrique Minière

9/5/20252 min read

two people shaking hands
two people shaking hands

Le secteur minier congolais vient de connaître un tournant majeur avec l’annonce officielle de l’obtention de sept permis de recherche à la société américaine Kobold Metals.

Au cours d’une cérémonie organisée en présence du Ministre des mines congolais, Louis WATUM KABAMBA, Le directeur Général de Kobold Metals en RDC, Benjamin KATABUKA s’est vu remettre sept certificats de recherche digitalisés pour confirmer le positionnement de la société américaine au centre d’un vaste projet d’extraction de minerais stratégiques.

La RDC mise à cet effet sur la capacité de Kobold Metals à proposer des technologies innovantes en matière d’exploration, basées sur l’intelligence artificielle et l’analyse des données géologiques à grande échelle. L’objectif est de maximiser les rendements tout en limitant l’empreinte écologique des opérations.

· Nombre de permis octroyés : 7

· Ressources concernées : cobalt, cuivre, nickel

· Régions couvertes : Lualaba et Haut-Katanga

Perspectives

M. Benjamin KATABUKA a ainsi souligné la volonté de Kobold Metals de contribuer activement au développement socio-économique du pays, avec un investissement de plusieurs dizaines de millions de dollars, dont une partie a déjà été versée au titre des frais liés à l’octroi des titres miniers.

Le Ministre des Mines, son excellence Louis WATUM KABAMBA, a quant à lui réaffirmé la volonté du président de la RDC, Félix Antoine TSHISEKEDI, de promouvoir une exploitation minière responsable, et créatrice de richesses pour la RDC et son peuple.

Retombées économiques et attentes locales

La perspective du lancement des activités de Kobold Metals suscite autant d’espoirs que d’interrogations au sein des communautés locales.

Plusieurs autorités provinciales, interrogées lors d’une conférence de presse par le ministère, ont souligné le potentiel de création d’emplois directs et indirects, la stimulation de PME locales et l’augmentation attendue des recettes fiscales.

Cependant, certaines organisations de la société civile appellent à la vigilance. Elles rappellent les défis persistants en matière de gouvernance minière, de respect de l’environnement et de partage équitable des revenus entre l’État, les investisseurs et les populations riveraines.

Vers une exploitation responsable ?

Kobold Metals s’est engagée, dans son dossier soumis aux autorités congolaises, à respecter les meilleures pratiques internationales en matière de responsabilité environnementale et sociale. L’entreprise mise sur la transparence des processus et la création de fonds dédiés à la réhabilitation des sites miniers après exploitation. Reste à voir comment ces engagements se traduiront sur le terrain.